Site internet toujours en construction, PDG injoignable, pas d’avion dans le ciel… Mais que devient Oxygène Afrique ? Cette nouvelle compagnie aérienne française, dont le siège est basé au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), a du retard au décollage. Son patron et créateur, Steve Bokhobza, avait pourtant affirmé à RoissyMail en juillet dernier qu’il comptait lancer les premiers vols en septembre.
Depuis, l’été est passé, et les deux Boeing 767-300 ER, loués à la société américaine ILFC, ne se sont pas encore envolés de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.
Rien de dramatique toutefois. Selon la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), Oxygène Afrique est toujours dans l’attente de l’obtention du certificat de transporteur aérien (CTA), un agrément attestant qu’une compagnie a la capacité d’assurer des vols en toute sécurité. Etant donné qu’il s’agit d’une création, la sous direction des transporteurs aériens étudie également la viabilité économique de cette nouvelle compagnie.
Chez Oxygène Afrique, on espère obtenir l’agrément d’ici à la fin de l’année. Rappelons que la compagnie ambitionne de se faire une place en Afrique, pré carré d’Air France, avec dans un premier temps cinq destinations desservies en vol direct : Abidjan (Côte-d’Ivoire), Bamako (Mali), Conakry (Guinée), Luanda (Angola) et Malabo (Guinée équatoriale).
L.L.